JACK NICHOLSON
UN ACTEUR DE LA BELLE EPOQUE OU LA BELLE GEULE NE FAISAIT PAS TOUT...
C'est le 22 avril 1937, dans la petite ville de Neptune (New Jersey) que naît Jack Nicholson (de son vrai prénom John). A 17 ans, il s'installe à Los Angeles où il exerce divers petits métiers, dont celui d'assistant animateur à la MGM. Il commence alors à suivre ses premiers cours de comédie en compagnie de Martin Landau, et, dans la foulée, apparaît dans diverses séries télévisées. Roger Corman, alors pape du cinéma de série B, le prend sous contrat. Pendant dix ans, Nicholson fera les beaux jours de la société de Corman, la Hammer, qui produit des merveilles telles que La petite boutique des horreurs, The Terror ou L'affaire Al Capone.
Parallèlement, il écrit plusieurs scénarios (dont celui de The Trip, qui deviendra le premier film reconnu comme psychédélique, et Head, qui marque le début de sa collaboration avec Bob Rafelson). Il jongle alors entre le cinéma «trash» et l'avant-garde, collaborant au montage financier de diverses productions indépendantes. Les cinéphiles français le découvrent dans L'ouragan de la vengeance, un wester de Monte Hellman, puis il triomphe dans Easy Rider, réalisé par le comédien Dennis Hopper, qui marque les débuts d'un nouveau genre cinématographique, le road-movie.
A partir de là, les rôles vont rapidement s'enchaîner pour Nicholson, qui tourne pour l'occasion avec les plus grands réalisateurs du moment : Vincente Minnelli (Melinda), Mike Nichols (Ce plaisir qu'on dit charnel), Roman Polanski (Chinatown), Michelangelo Antonioni (Profession reporter), Arthur Penn (Missouri Breaks), Elia Kazan (Le dernier nabab) ou encore Milos Forman et Vol au-dessus d'un nid de coucou pour lequel il reçoit son premier Oscar. Le deuxième sera pour Tendres passions, de James Brooks.
Par ailleurs couvert de prix internationaux (La dernière corvée, Chinatown, L'honneur des Prizzi, Batman), le rôle le plus marquant de Nicholson reste celui, monstrueux, de Jack Torrance dans Shining, réalisé par Stanley Kubrick. Rajoutant une corde à son arc, Jack Nicholson a aussi réalisé plusieurs films, dont The Two Jakes, la suite de Chinatown.
FILMOGRAPHIE
1958 The Crybaby Killer (Addiss)
1960 The Little Shop of Horrors (La petite boutique des horreurs) (Corman)
Too Soon to Love (Rush)
Studs Lonigan (Lerner)
The Wild Ride (Berman)
1962 The Broken Land (Bushelman)
1963 The Raven (Le corbeau) (Corman)
The Terror (L'halluciné) (Corman)
Thunder Island (Leewood)
1964 Ensign Pulver (Logan)
Back Door to Hell (Hellman)
1966 The St. Valentine's Day Massacre (L'affaire Al Capone) (Corman)
The Shooting (La mort tragique de Leland Drum) (Hellman)
Flight to Fury (Hellman)
1967 The Trip (Corman)
Ride in the Whirlwind (L'ouragan de la vengeance) (Hellamn)
Hell's Angels on Wheels (Le retour des anges de l'enfer) (Rush)
1968 Psych-Out (Rush) Head (Rafelson)
1969 Easy Rider (Hopper)
1970 On a Clear Day You Can See Forever (Melinda) (Minelli)
Five Easy Pieces (Cinq pièces faciles) (Rafelson)
The Rebel Rousers (Les motos de la violence) (Cohen)
Drive, He Said (Vas-y, fonce !) (Nicholson)
1971 Carnal Knowledge (Ce plaisir qu'on dit charnel) (Nichols)
A Safe Place (Un coin tranquille) (Jaglom)
1972 The King of Marvins Gardens (Le roi des jardins Marvin) (Rafelson)
1973 The Last Detail (La dernière corvée) (Ashby)
1974 Chinatown (Polanski)
Professione : reporter (Profession : reporter) (Antonioni)
Tommy (Russell)
1975 The Fortune (La bonne fortune) (Nichols)
One Flew over the Cuckoo's Nest (Vol au-dessus d'un nid de coucou) (Forman)
1976 The Missouri Breaks (Missouri Breaks) (Penn)
The Last Tycoon (Le dernier nabab) (Kazan)
1978 Goin' South (En route vers le Sud) (Nicholson)
1980 The Shining (Kubrick)
Reds (Beatty)
1981 The Postman Always Rings TWice (Le facteur sonne toujours deux fois) (Rafelson)
Notre-Dame de la Croisette (Schmid)
1982 The Border (Police frontière) (Richardson)
1983 Terms of Endearment (Tendres passions) (L. Brooks)
1985 Prizzi's Honnor (L'honneur des Prizzi) (Huston)
Heartburn (La brûlure) (Nichols)
1987 The Witches of Eastwick (Les sorcières d'Eastwick) (Miller)
Broadcast News (L. Brooks)
1988 Ironweed (Ironweed, la force du destin) (Babenco)
Batman (Burton)
1990 The Two Jakes (Nicholson)
1992 A Few Good Men (Des hommes d'honneur) (Reiner)
Man Trouble (Rafelson)
Hoffa (De Vito)
1993 Wolf (Nichols)
1994 Crossing Guard (S. Penn)
1996 Mars Attacks ! (Burton)
Blood and Wine (Rafelson)
The Evening Star (L'étoile du soir) (Herling)
1997 Primary Colors (Nichols)
1999 As Good As It Gets (Pour le pire et pour le meilleur) (Brooks)
2001 Monsieur Schmidt (Payne)
2003 Tout peu arriver (Meyers)
Cet homme me fait complètement fantasmer, j'aime son regard de "fou" et sa prestation dans Les sorcières d'Eastwick me rend dingue...miam miam...bonne année que 1937 ! ^^ Aaaaaarhg....j'ai faim...lol ;-)
Le film "Tout peu arriver" est tout simplement magnifique !